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Les hormones synthétiques dans notre environnement et leur incidence sur notre santé hormonale

Les hormones synthétiques dans notre environnement et leur incidence sur notre santé hormonale

Je n’ai sûrement pas à vous faire remarquer que comparativement à votre propre puberté, les jeunes filles d’aujourd’hui commencent leur puberté à un âge beaucoup plus précoce.

C’est une évidence pour tout parent d’une pré-adolescente. Une étude à conclu que le développement des seins commence à l’âge moyen de 9 ans et 10 mois dans un groupe de 1000 jeunes danoises[1]. De surcroît, les chercheurs danois ont noté que les jeunes filles de leur étude commençaient la puberté une année plus tôt que celles étudiées il y a quinze ans de cela.

Sans épiloguer sur les risques que cela peut poser chez certaines jeunes filles, il faut se poser la question pourquoi ? 

L’espèce humaine n’a pas pu modifier ses caractères génétiques aussi rapidement. Entre plusieurs hypothèses, une qui paraît féconde demeure celle de la pollution environnementale.

Parmi les suspects habituels, il faudrait interroger les hormones synthétiques et les autres produits chimiques qui imitent les hormones humaines naturelles.

Où trouve t-on ces produits en grande quantité ?
Dans la nourriture (la viande, la volaille et les produits laitiers parce que les éleveurs veulent faire grossir leur cheptel plus rapidement qu’avant) et dans de nombreux matériaux de l’équipement ménager (les retardateurs de départ de feu dans les moquettes, les plastiques, les mousses de matelas ; bref tous les produits qui contiennent du brome).

NB : Les enfants sont beaucoup plus sensibles que les adultes à ces pollutions qui impactent leur équilibre hormonal, du fait de leur présence plus accrue relativement à leur faible taille.

Interrogeons également des produits qui font l’actualité parlementaire comme le bisphénol-A et le triclosan.

Ces deux produits ont des propriétés « estrogen-like » et peuvent se lier aux récepteurs œstrogéniques des cellules et perturber leurs comportements d’un point de vue endocrinien[2]. Cette influence pourrait peut être contribuer à expliquer l’explosion des cancers du sein et de la prostate comme le pense le docteur David BROWNSTEIN.

Que pouvez-vous faire concrètement ?

1 – Tout d’abord, bien sûr, limiter le plus possible dans la mesure de vos moyens, l’exposition aux hormones synthétiques de l’environnement. Cela passe par l’habitude de manger le plus possible bio, de limiter autant que faire se peut le nombre de plats de viande par semaine. Sans nécessairement devenir végétarien pour autant.

2 – Si vous avez de jeunes enfants, tentez au moins d’investir dans un environnement le moins chimique possible : les réseaux des différents fabricants de matériaux sains proposent des produits complètement naturels, exempts de ces pollutions.

3 – Procédez régulièrement (pour une personne sans maladie chronique : 2 fois par an), à une détoxication du foie et du gros intestin. Ce n’est pas nécessairement cher, ainsi les lavements à l’infusion de café suivis de lavements au sulfate de magnésium sont extrêmement nettoyeurs. Au printemps, si votre jardin n’est pas pollué, pourquoi ne pas vous faire une cure de pissenlit ? (Faire des décoctions de la plante entière : racine, plante, sommités fleuries). 
N’oublions pas que sans un foie parfaitement sain, la détoxification des produits environnementaux ne peut s’effectuer correctement. Cela finira par impacter de nombreuses cascades enzymatiques puisque le foie est au centre d’une bonne partie des synthèses biochimiques de notre organisme.


[1] Recent decline in age at breast development: the Copenhagen Puberty Study. Pediatrics. 2009 May;123(5):e932-9.

[2] Bisphenol A downregulates CYP19 transcription in JEG-3 cells. Toxicology Letter 2009 Sep. 28; 189(“):248-52. Epub 2009 Jun 16


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